Rencontre BDSM et mes premiers pas avec un gentil pervers

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il y a 6 ans

Cela faisait longtemps que j’avais envie de découvrir ce monde, qui pourtant, me faisait peur, que je ne comprenais pas. Comment peut-on aimer avoir mal par exemple ? Le paradoxe est que ce monde ne me laissait pas indifférente. Je fouinais de site en site à la recherche de témoignages qui ne soient pas fantasmagoriques. L’écrit c’est bien, on se fait ses propres images en s’imaginant être la victime consentante. L’envie de voir des images et vidéos m’a titillée bien sûr, cela a encore plus augmenté mon paradoxe : dégoût, peur, incompréhension et en même temps, une forme d’excitation perturbante.

Un jour, ou plutôt une nuit après que les amis soient partis, j’ai osé créer un compte sur Fessestivites, le champagne que nous avions consommé sans modération devait y être pour quelque chose. Ce premier pas, je ne pensais pas le faire un jour, ce n’était que le premier d’une longue série de premiers pas.

Le second premier pas, a été celui de contacter un Maître par la messagerie du site pour lui poser des questions que je n’osais pas poser sur les forums. Ses réponses étant toujours posées et respectueuses, puis logiques dans ce qu’il expliquait, m’ont donnée confiance en lui. Alors j’ai commencé à me dévoiler un peu, petit à petit. Il publiait ou répondait pourtant à des posts sur les forums, mes questions je ne les lui posais jamais sur les forums par timidité. La peur de me dévoiler aux autres me l’interdisait.

Ce Maître, un véritable inquisiteur de conscience a réussi à me faire parler de moi bien plus que je ne l’aurais souhaité. Au bout d’un mois d’échanges, il savait tout de moi. Pourquoi lui ai-je dévoilé toutes ces choses intimes que l’on ne dit à personne ? Je ne le sais pas, je m’en voulais et pourtant, en avoir parlé me libérait un peu de mes carcans psychologiques sur la sexualité. Comme il était très à l’écoute, régulièrement il entrouvrait des portes aux confidences, je les franchissais sans m’en rendre vraiment compte en ne lui disant que ce que je voulais bien lui dire. Le problème qui n’en est finalement plus un, c’est qu’à travers mes demi-réponses il devinait bien souvent la partie non dévoilée. Les exemples qu’il me donnait lorsque je lui posais des questions étaient souvent orientés vers ce que je ne voulais pas lui dévoiler et de fait, il tapez souvent dans le mille de mes petits secrets, de ce que je ne voulais pas lui dévoiler. En clair, il me connaissait intimement très bien sans même m’avoir rencontrée.

Un jour je me suis décidée à aller chez lui pour vivre une infime partie de ce qui titillait mes pensés coquines et de mes paradoxes : la fessée. C’était encore un premier pas pour moi, d’aller rencontrer un Maître. Même si j’étais sur la défensive, avec lui je me sentais en sécurité pour plusieurs raisons. La première est qu’il avait toujours été ultra respectueux avec moi, la deuxième parce qu’il est très connu dans le monde du BDSM. Les avis que j’avais pu collecter auprès de personnes le connaissant ne le présentaient pas du tout comme un homme dangereux.

Le jour J, lorsque je l’ai vu en vrai après plusieurs longs échanges téléphoniques, mes impressions sur lui n’ont pas changées. Je me suis donc laissée aller et j’ai pris ma première fessée avec lui. Il n’a eu aucun geste déplacé, même s’il a baissé ma culotte d’autorité. Cette autorité est naturelle chez lui, il m’était difficile d’y résister même si j’ai un gros caractère de tête de mule. Cette fessée piquante mais respectueuse a confirmé mes impressions. Pervers, sadique mais respectueux. En effet, la fessée à main nue avait été copieuse parce que la tête de mule que je suis refusait de dire « merci monsieur ». Il m’a expliqué que pour ne pas me démonter, il allait épeler lui même les lettres de « merci monsieur » en claquant mes fesses à chaque lettre. Lorsqu’elle fut terminée, il a tenu à soigner mes fesses avec de l’Arnican. Ce sadique a pris de l’Arnican Freeze. Cette crème soigne mais elle donne une sensation de froid qui, sur des fesses chaudes, fait ressortir les sensations de la fessée même quand elle est terminée ! ! !

En fin de journée, et après l’apéro, il m’a proposée d’aborder mon souci de jouissance. Je n’avais jamais joui. Il semblait sûr de lui tout en me disant que cela pourrait ne pas marcher si je ne m’abandonnais pas totalement à lui sans possibilité de fuite. Lors de cette discussion, j’ai eu envie d’essayer, de me livrer à cet homme pour voir si j’y arriverai. Il avait beaucoup insisté sur un point, il n’y aurait pas de sexe réel entre nous, je ne verrai même pas son sexe. Je le croyais et j’étais sûre qu’il ne me v i o l e r a i t pas, ce n’est pas son genre du tout. Comme pour la fessée, il m’a indiquée que je n’aurai qu’à dire « stop » pour qu’il arrête tout et me libère immédiatement. Alors dans ma folie, j’ai accepté.

Mes premiers pas suivants furent de me dévêtir comme ça devant quelqu’un, de m’allonger sur sa table de massage, de me laisser attacher. Que de premiers pas ai-je fait en me traitant de folle ! Il m’a indiquée que pour que je rentre totalement dans une bulle, il serait mieux qu’il me bande les yeux. « En privant le corps d’un sens, on augment la puissance des autres » m’indiquait le Maître en posant un bandeau sur mes yeux.

Pendant qu’il mettait de la musique, je n’étais pas fière. Entravée, nue jambes écartées à la merci d’un homme décidé à me faire jouir, et donc me toucher. Cela faisait beaucoup pour une première. Quand je l’ai senti s’approcher de moi, je m’attendais f o r c é m e n t à ce qu’il me touche, me tripote, il n’en fut rien. Ce fut un objet vibrant qui entra en contact avec mon intimité, pas ses mains. Il prenait tout son temps pour me rendre folle !

Au bout d’un moment, il a fini par sonder mon intimité avec ses doigts, j’ai frémi à la fois de plaisir, à la fois de honte mais cela n’a pas duré. Il a fait pire, il a introduit un objet dans mon chaton tout en continuant d’allumer mon clitoris. Soudain, la chose en moi s’est mise à vibrer. Oh mon dieu, que m’arrivait-il ? Je tirais sur mes entraves comme pour fuir sans jamais lui demander d’arrêter. C’est là que j’ai réellement commencé à prendre beaucoup de plaisir, un peu comme si les entraves dédouanaient ma morale. Ce n’était pas ma faute, j’étais attachée, il m’obligeait. Mon corps s’est mis à trembler, mes dents à un moment claquaient comme si j’avais froid, alors que ce n’était pas le cas. Comme avant cette rencontre, j’ai voulu lutter contre moi, contre le plaisir montant, je voulais absolument garder le contrôle de la situation.

Mon esprit est entré en conflit avec mon corps. J’ai crié « non » quand j’ai senti que je perdais pieds. Il m’a alors ordonnée de me laisser aller puis s’est mis à titiller mes tétons, masser mes seins tout en continuant de harceler mon intimité. Alors j’ai tiré sur les entraves comme une malade, ou comme une désespérée essayant de fuir ce qui montait en moi. J’ai bloqué tout mes muscles quand j’ai senti une « « « explosion de moi » » » imminente, comme pour lutter encore, mais en vain. J’ai perdu la tête, le contrôle de mon corps, j’ai honteusement implosée de plaisir sans rien pouvoir faire contre.

Profitant de mon abandon total, de mon incapacité psychologique à dire « stop » il a posé des pinces sur les tétons puis les a mises en route. Et là, ce sont mes seins qui se sont mis à vibrer. Quand mes jambes se sont relevées, je n’ai même pas réfléchi à ce qu’il m’arrivait, à ce qu’il me faisait. Il les a mise en V et maintenues ainsi avec des bracelets et une corde, puis il s’est remis à harceler mon clitoris avec son truc vibrant. J’ai dit « non » il ne m’a pas écoutée. Au contraire, il a enfoncé en moi un autre truc vibrant en me disant de me laisser aller.

Quand j’ai tiré sur les entraves, il m’a ordonnée de me laisser aller. J’avais honte, presque les larmes aux yeux et en même temps, j’étais psychologiquement dans l’incapacité totale de lui dire d’arrêter. J’ai bien senti qu’il titillait mon derrière, mais comme mon esprit arrivait déjà difficilement à gérer les vibrations de mes seins plus celles dans mon chaton plus de celles sur mon clitoris, je n’ai pas pris garde à ce qu’il faisait. Je n’ai pris conscience qu’il m’avait aussi mis un truc vibrant dans les fesses que lorsqu’il l’a mis en route. Incroyable même pour moi qui le vivait ! Je ne sais pas comment il l’a fait mais j’avais un truc qui vibrait dans mon coin interdit.

Je sais maintenant que si je n’avais pas été sérieusement attachée, j’aurais mis les mains pour l’arrêter. Là, j’étais obligée de « subir » de le laisser faire ce qu’il voulait de moi. Cette perte de contrôle total et à ce point était une grande première pour moi, je ne pouvais plus rien gérer. Je ne pouvais pas lutter pour rester maître de la situation, de mon corps qui encore une fois m’échappait. La seule chose que je pouvais faire était de tirer sur les liens et il ne m’est pas venue à l’idée de dire « stop ».

L’implosion de mon corps fut si forte et puissante, que j’ai eu l’impression de réellement exploser. Je me suis débattue quand tout mes muscles se sont contractés à me rendre folle. Il a immédiatement tout arrêté, mais mon corps continuait de convulser. Il n’a libéré que mes poignets pour apaiser peut-être mes craintes avant de me couvrir d’une petite couverture. Toujours sans parler, le Maître a libéré ensuite mes jambes devenues lourdes. Sa main est venue caresser mon visage avec douceur, il a déposé un baiser sur mon front et a entrepris de libérer le reste de mon corps vide de toute énergie, hormis les petites contractions continuant parfois d’arriver dans mon chaton et / ou mon corps.

Cette maison est la maison des perditions ou des perditions de interdits car je n’aurai jamais cru pouvoir vivre des choses aussi intenses. Je sais maintenant ce qu’est jouir à en perdre la tête, à en perdre la raison et ça, c’est un premier pas aussi.

J’ai compris aussi pourquoi certains disent que les entraves permettent de se libérer. Si je n’avais pas été attachée, je n’aurai jamais connu autant de plaisir.

Ecrivaillon

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